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Les moteurs supraluminiques (SLM) utilisent des propulseurs à élément zéro pour limiter la masse de l'appareil et ainsi améliorer l'accélération. Ce procédé permet de dépasser la vitesse de la lumière dans le champ gravitationnel ; il est alors possible de voyager à vitesse élevée avec une dilatation temporelle négligeable.

En plus du moteur SLM, un vaisseau stellaire nécessite des propulseurs conventionnels (moteur-fusée à propulsion chimique, propulseur à fusion commercial, moteur à ion économique ou propulseur antiproton militaire). Sans propulsion subluminique, un vaisseau n'aurait en effet aucune puissance motrice.

Les quantités d'ézo et d'énergie requises par un moteur augmentent de façon exponentielle en fonction de la masse déplacée et de "l'allègement" que l'appareil subit. Équiper un vaisseau très massif pour qu'il puisse atteindre des vitesses très élevées s'avère extraordinairement coûteux.

Si le champ gravitationnel cède à une vitesse supraluminique, la catastrophe est inévitable : l'appareil revient brutalement à une vitesse subluminique et l'énorme quantité d'énergie excédentaire provoque un rayonnement Cerenkov fatal.

Apparence[]

Saut SLM

Saut SLM

Il est naturel, pour les non initiés, de chercher à "voir ce qui se passe" à l'extérieur d'un vaisseau qui se déplace à vitesse supraluminique. Une partie de la réponse s'obtient en regardant la lumière traverser un simple morceau de verre. La lumière voyage moins vite à travers le verre qu'à travers l'air. De même, elle se déplace moins vite dans l'espace que dans un champ gravitationnel. C'est le principe de la réfraction : tout rayon lumineux pénétrant de façon oblique dans un milieu différent est courbé et divisé dans son spectre. Les objets de l'extérieur du vaisseau sembleront ainsi apparaitre par réfraction. Plus la différence entre la vitesse de la lumière objective (à l'extérieur) et subjective (à l'intérieur) est grande, plus ce phénomène sera prononcé.

Tandis que la vitesse subjective augmente dans le champ gravitationnel, les objets à l'extérieur paraitront décalés vers le rouge, pour finalement n'être visibles qu'aux yeux des radiotélescopes. Les puissantes sources électromagnétiques normalement invisibles à l’œil nu seront visibles dans la partie supérieure du spectre bleu, à la limite de l'ultraviolet. Si la vitesse continue d'augmenter, les rayons X, gamma et cosmiques deviennent également visibles. Les étoiles sont remplacées par des pulsar, des accrétions de trous noirs, des quasars ou des sursauts gamma.

Pour un observateur extérieur, un vaisseau propulsé par un moteur gravitationnel apparait dévalé vers le violet. S'il voyage à deux fois la vitesse de la lumière, les radiations émises possèdent deux plus d'énergie que la normale. Si le vaisseau atteint 200 fois la vitesse de la lumière, il émet de rayons X et gamma visibles et la chaleur infrarouge dégagée par la coque atteint, voire dépasse le spectre visible.

Les vaisseaux qui se déplacement à une vitesse supraluminique sont visibles de très loin, même si leur signature énergétique, elle, ne dépasse pas la vitesse de la lumière.

Charge motrice[]

Lorsqu'un courant électrique positif ou négatif passe à travers un moteur SLM, ce dernier accumule une charge statique. Les moteurs peuvent fonctionner 50 heures en moyenne avant d'atteindre leur point de saturation. Cette limite varie en fonction de l'amplitude de la réduction de masse : un vaisseau plus lourd ou plus rapide atteindra son point de saturation plus rapidement.

Si on laissait la charge s'accumuler, le moteur finirait par la libérer dans le vaisseau. Les membres d'équipage qui ne seraient pas reliés à la masse seraient électrocutés, les équipements électroniques grilleraient et les cloisons de métal fondraient.

La manière la plus sûre de décharger un propulseur est d'atterrir sur une planète et de relier le vaisseau à la terre, en suivant le principe d'un paratonnerre. Les vaisseaux de taille supérieure, qui ne peuvent atterrir sur les planètes, doivent libérer leur charge statique dans le champ magnétique d'une planète : le vaisseau fait passer la charge statique du moteur à la coque puis plonge dans le champ magnétique.

Pendant que la coque se décharge, des arcs électriques s'en échappent, attirés par le champ magnétique, ce qui crée de magnifiques aurores boréales visibles depuis la planète. Lors de ces opérations, tous les capteurs et les armes doivent être rentrés dans le vaisseau sous peine de les endommager. Décharger un vaisseau sur une lune dont le champ magnétique est faible peu prendre des jours ; à l'opposé, la même opération près d'une géante gazeuse pourra prendre moins d'une heure. Les constructions spatiales, comme la Citadelle, possèdent des zones spécialement aménagées à cet effet.

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