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Les Galariens sont une espèce d'humanoïdes à tête longue et aux yeux globuleux. Ils sont assez faibles physiquement mais comptent quand même des combattants dans leurs rangs. Ils sont dotés d'une puissances technologique et scientifique très poussée par rapport aux autres espèces.

Description

Deuxième espèce à rejoindre la Citadelle, les Galariens sont des amphibiens à sang chaud dotés d'un métabolisme hyperactif. À leurs yeux, les autres races semblent léthargiques et lentes d'esprit. Leur métabolisme leur vaut également une espérance de vie assez courte : 40 ans en moyenne.

Ce sont les Galariens qui ont accéléré le développement de l'espèce krogane afin d'en faire des soldats durant la Guerre Rachni ; ce sont eux aussi qui, quelques siècles plus tard, mettaient au point une arme biologique appelée "Génophage" pour permettre aux Turiens de mater la rébellion de ces mêmes Krogans.

Les Galariens sont réputés pour leur capacité d'observation exceptionnelle et leur faculté à raisonner de façon non linéaire. Ces facultés leur procurent un don naturel pour la recherche et l'espionnage. Leur engouement pour les inventions et les expériences est tel que beaucoup les soupçonnent de garder pour eux une part de leur savoir.

Anatomie

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Espèce bipède, les Galariens possèdent 2 membres supérieurs et 2 membres inférieurs. A l'instar de nombreuses races de la galaxie (Turiens, Quariens), l'extrémité de leurs membres supérieurs sont pourvues de 3 doigts dont un pouce opposable, particularité qui leur permet de recourir à la préhension, caractéristique primordiale des espèces développées.

Leur origine amphibienne laisse à penser que leur squelette est en majorité cartilagineux, mais leur bipédie laisse aussi à penser qu'une partie de ce squelette cartilagineux s'est calcifié (ossication identique à celle de l'évolution humaine qui nait avec un squelette cartilagineux et atteint l'âge adulte avec un squelette osseux par accumulation de calcium) avec l'évolution pour permettre de soutenir le poids de leur corps dans la position debout.

Grande particularité de la tête Galarienne, elle est plus haute que large à l'inverse des humains, des asaris ou encore des turiens qui possèdent eux un rapport plutôt homogène hauteur-largeur. Ceci trouve son explication dans deux particularités anatomiques. La première est la quasi absence de galbre au niveau des joues, ainsi que des pommettes complètement effacées, signe d'une involution de l'os zygomatique.

La deuxième raison est un développement plus important de l'encéphale, en effet on peut constater qu'en sus orbitaire, le crâne n'est pas plat vers l'arrière comme chez l'homme, de chaque côté, la boite cranienne forme un processus convexe exagéré révélant un développement accru des hémisphères cérébraux, hémisphères cérébraux qui sont le centre de la cognition et des fonctions cérébrales supérieures, ce qui explique en partie que les Galariens aient une activité cérébrales plus importante que les autres espèces.

De plus on peut constater que la jonction entre ces deux processus osseux est haute située voir absente chez certain individu (Mordin Solus) laissant apparaitre partiellement l'encéphale. Cette jonction renferme le corps calleux, organe primordial du développement cérébral qui contribut à relier et coordonner entre eux les hémisphères et ainsi les rendre plus performant.

Ces deux processus sont prolongés vers le heut et s'affinent pour donner deux pointes d'allure ostéo-cartilagineuse. On peut supposer que ces processus furent un moyen de défense des premiers Galariens "préhistorique" et que l'évolution se faisant ils sont devenus obsolètes et qu'il aient ainsi involués de façon plus ou moins symétrique, certains galariens n'en possédant qu'un.

Les yeux du galariens sont en amandes obliques vers le bas et le l'intérieur, de couleur souvent noire, on peut noter que l'oeil du Galarien est souvent en mydriase, ce qui laisse présager une aisance accrue dans l'obscurité, qui compense une ouie moins bien développée.

Le nez du Galarien est inexistant tel que nous humains le connaissons. En revanche en y regardant de près, on constate deux petits orifices de chaque côté situés à 2 à 3 cm sous l'angle interne de l'oeil. Ces deux narines sont posées au milieu de la face. Elles ont les mêmes fonctions que chez l'homme, respiratoires et olfactives.

La partie inférieure du visage Galarien est pourvu d'une bouche semblable à celles des humains, deux lèvres, supérieure et inférieure. Un maxillaire supérieur fixe et une mandibule inférieure responsable de l'articulation des dents permettant ainsi l'élocution et la mastication. Il possède également une langue et deux arcades dentaires. Leurs dents sont plates ce qui laisse à penser que leur alimentation est herbivore ou omnivore.

Le Galarien à une faible espérance de vie, son corps en hypermétabolisme vieillit trop vite d'où l'aspect souvent vieillit de la peau de leur visage.

L'appareil auditif peu développé se limite à deux orifices opposés de chaque côté de la tête..

Biologie

Les Galariens sont remarquables pour leur métabolisme ultrarapide. Leur esprit et leur corps fonctionnent plus rapidement que chez la plupart des races intelligentes, ce qui les fait paraître agités ou hyperactifs. Un Galarien est actif en permanence et ne dort qu'une heure par jour environ. Revers de la médaille : une espérance de vie très courte d'environ 40 années humaines.

L’hyper métabolisme Galarien peut laisser penser que leur température corporelle est supérieure à celle des autres espèces. Il peut s'expliquer par un fonctionnement accru de leur système endocrinien.

Ce sont des amphibiens ovipares haplo-diploïdes ; les œufs non fécondés donnent des mâles et les œufs fécondés des femelles. Une fois par an, les femelles galariennes pondent une grappe d'une douzaine d’œufs. Selon les lois démographiques, seule une fraction des œufs peut être fécondée et par conséquent, 90% des individus de l'espèce sont des mâles.

Les Galariens ont une mémoire eidétique et oublient donc rarement un détail. Ils sont en outre très réceptifs à l'imprégnation psychologique, qui les incite à obéir à ceux qu'ils ont connus dans leur jeunesse. L'éclosion des petits galariens est un rituel solennel au cours duquel la Dalatrace (matrone) du clan s'isole avec ses œufs. Les jeunes Galariens s'imprègnent d'elle et ont par la suite tendance à agir selon ses désirs.

Lors de l'incubation d’œufs fécondés, les Dalatraces des clans du père et de la mère sont présentes. La progéniture femelle est ainsi dotée d'une loyauté égale envers les deux clans, ce qui permet d'assurer un équilibre politique et dynastique.

Culture

Les rares femelles galariennes vivent par tradition cloîtrées sur leur planète d'origine. A leur tête se trouve une dynastie puissante de dirigeantes politiques, les Dalatraces, qui conviennent de l'orientation politique des régions qu'elles administrent. Si les mâles galariens peuvent accéder à de grandes responsabilités dans les affaires, l'éducation ou l'armée, ils n'ont que peu d'ascendants politiques.

Conséquence directe du mode de reproduction, le concept d'amour romantique est étranger à la culture galarienne. Du fait du déséquilibre dans la répartition des sexes, les relations homme-femme sont rares et comparables à un rapport humain d'amitié.

La sexualité ne sert qu'à la reproduction. D'anciens codes sociaux déterminent qui doit féconder les œufs et donc engendrer des femelles pour perpétuer la lignée. En général, la fécondation ne s'effectue qu'après des mois de négociation entre les clans des parents, et ce dans un but unique : les alliances politiques et les dynastiques. Aucun Galarien ne pourrait imaginer enfreindre ce code.

Les noms galariens sont très complexes. Un nom complet inclut, dans l'ordre, le nom de la planète galarienne, le duché, la baronnie, le fief, la famille et enfin le nom d'usage.

Organisation militaire

L'armée galarienne est, dans son principe, similaire à celle de l'Alliance : une petite armée de volontaires axée sur la guerre de manoeuvre interarmes. Ce n'est pas tant leur équipement ni leur organisation qui les différencie des autres races, mais leurs services de renseignements et leur conception du combat : pour eux, une guerre doit être gagnée avant son commencement.

Selon un aphorisme populaire, les Galariens savent tout sur tout le monde, ce qui n'est pas loin de la vérité. En temps de guerre, la supériorité incontestable de leurs services de renseignement leur permet de faire usage de leurs forces limitées avec le maximum d'efficacité. Bien avant le début des combats, ils savent déjà tout de l'ennemi : ses positions, ses intentions, sa stratégie.

Dans toutes les guerres auxquelles ils ont participé, les Galariens ont porté le premier coup et sans prévenir. Pour eux, il est insensé de laisser l'ennemi mettre ses plans d'attaque à exécution quand on les connaît à l'avance. De même, prévenir l'ennemi qu'on va l'attaquer relève de la folie pure et simple. Selon eux, les concepts moraux humains qui consistent à "ne pas tirer le premier" et à "déclarer une guerre avant d'attaquer" sont d'une naïveté affligeante. S'ils doivent tenir une position, ils effectuent des frappes préventives des heures avant que l'ennemi puisse attaquer ; s'ils attaquent, ils ne signifient jamais leurs intentions belliqueuses avant de passer à l'action.

Les biotiques sont quasi inexistants au sein de l'armée galarienne. Ceux qui disposent de telles capacités, bien trop précieux pour servir de chair à canon, sont affectés aux services de renseignement.

Les Galariens ont beau savoir se défendre, ils n'en sont pas moins conscients de n'être que du menu fretin dans un univers infesté de requins. Afin d'assurer leur survie, ils ont créé des alliances fortes avec de grandes puissances, notamment les Turiens. Si ces deux espèces ont eu quelques frictions par le passé, suite à la prolifération krogane dont les Galariens sont indirectement responsables, ces derniers s'efforcent par tous les moyens d'entretenir cette relation qui fait craindre à tout agresseur éventuel l'intervention turienne.

Gouvernement

Le gouvernement galarien est appelé Union galarienne. Il s'agit en fait d'un enchevêtrement de lignées matrilinéaires formant des blocs d'alliance politique.

Le fonctionnement du réseau politique galarien est, à de nombreux égards, comparable à celui des familles nobles de l'Europe médiévale sur Terre. D'un point de vue structurel, le gouvernement est constitué de fiefs, de baronnies, de duchés, de planètes et de marches (secteurs de colonisation). Ces appellations ne sont bien entendu que des équivalents approximatifs, les termes galariens étant imprononçables. Chaque zone, administrée par une seule Dalatrace (matrone responsable), est associée à un territoire et un prestique sans cesse grandissants au sein du réseau politique galarien.

Le premier cercle d'un clan comprend les parents, la fratrie, les oncles, tantes et cousins, ce qui représente généralement une centaine de membres. Le cercle suivant inclut les cousins issus de germains et autres liens familiaux au 3e degré ; il peut dépasser allégrement le millier d'individus. Arrivé au quatrième ou cinquième cercle d'un clan, on atteint souvent les nombres à sept chiffres. La loyauté galarienne, sans faille au premier cercle, diminue dans les cercles suivants. Dotés d'une mémoire photographique, les Galariens reconnaissent tous leurs parents sans coup férir.

Unités spéciales

Les agents de terrain du service des renseignements galarien sont regroupés au sein d'unités spéciales chapeautées par un organisme appelé Groupement spécial d'intervention (GSI). Ils travaillent dans des cellules indépendantes et sont chargés de missions dangereuses, notamment dans les domaines du contre-terrorisme, de l'infiltration, de l'assassinat et du sabotage.

Le GSI est une organisation proactive. Une dizaine de ses unités opère en permanence dans les systèmes Terminus, semant la discorde entre les différentes factions hors-la-loi. Par ailleurs, de nombreux observateurs ont fait remarquer que les individus gênants des systèmes Terminus ont tendance à disparaître de manière inattendue.

Les unités spéciales sont craintes à travers la galaxie pour leur discernement, leur sens pratique et leur redoutable efficacité sur le terrain. Ses membres sont prêts à tout pour accomplir leur mission, quitte à provoquer des dommages collatéraux ou à sacrifier leur unité. Bref, ces agents sont comparables aux Spectres à plus d'un titre.

Récemment, un certain nombre d'unités spéciales opérant dans l'Union galarienne ont été redéployées. On pense qu'elles ont été mobilisées dans les systèmes Terminus et la Travée de l'Attique afin d'enquêter sur les activités des Geth au-delà du voile de Persée.

Ligue unique

Avant de rejoindre le Conseil, le plus efficace des détachements militaires galariens était une petite équipe de reconnaissance appelée Ligue unique. Principalement formés aux techniques d’espionnage et d’assassinat, ses agents, dont le nombre ne dépassait jamais la douzaine, étaient capables d’infiltrer les organisations les plus hermétiques en éliminant n’importe quel obstacle.

Seuls quelques membres du gouvernement et de l’armée connaissaient l’identité de ces agents, qui n’arboraient aucun signe distinctif et n’avaient aucun grade particulier. La seule preuve de leur appartenance à l’organisation était un petit médaillon remis à chaque membre lors de sa nomination. Le secret fut maintenu jusqu’à la formation du Conseil.

C’est alors qu’en geste d’apaisement et de bonne volonté, l’Union galarienne communiqua à ses partenaires asari tous les documents confidentiels en rapport avec la Ligue unique. Du jour au lendemain, l’équipe disparut mystérieusement, avant que les ennemis des Galariens aient eu le temps de réagir. Beaucoup pensèrent qu’il s’agissait d’un subterfuge pour continuer à dissimuler l’identité de la Ligue, mais quelques mois plus tard, les principaux dignitaires galariens furent assassinés ; malgré l’absence de preuve, l’implication de la Ligue ne faisait aucun doute.

Face à la menace que représentait cette faction rebelle, le Groupement spécial d’intervention déploya une unité spéciale pour l’éliminer. Quand il fut évident qu’aucun des agents ne reviendrait, le GSI envoya dix de ses meilleurs membres, dotés de pouvoirs discrétionnaires étendus. Seuls deux d’entre eux revinrent, sans avoir trouvé la moindre trace de la Ligue.

Aucun autre incident n’eut lieu par la suite, aussi pensa-t-on que les rebelles avaient été éliminés. Cependant, certains documents récemment déclassifiés font état d’un treizième membre potentiel, qui aurait échappé à l’armée galarienne.


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