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Les Asari sont les membres d'une espèce galactique humanoïde asexuée. C'est l'une des races galactiques les plus évoluées du cycle actuel grâce notamment à l'étude de nombreux artéfacts prothéens présents sur leur planète d'origine, Thessia. C'est l'une des quatre races Conciliennes.

Description[]

Les Asari, peuple asexué d'apparence féminine, furent la première espèce à découvrir la Citadelle. À l'arrivée des Galariens, s'apercevant de la complémentarité des deux espèces, elles proposèrent l'établissement d'un conseil en vue de maintenir la paix dans la galaxie. Depuis cette époque, les Asari jouent le rôle de médiatrices et d'arbitres au sein du Conseil de la Citadelle.

Les Asari se reproduisent par une sorte de parthénogénèse, en reliant leur système nerveux à celui d'un partenaire de sexe et d'espèce indifférents. Cette capacité singulière est à l'origine de nombreuses rumeurs infondées concernant la promiscuité sexuelle des Asari.

D'une longévité exceptionnelle, les Asari peuvent atteindre plus de 1000 ans et traversent trois périodes distinctes au cours de leur vie. À l'âge de Demoiselle, elles parcourent l'univers en quête de connaissance et d'expérience ; à celui de Matrice, elles "fusionnent" avec des partenaires rencontrés dans leur jeunesse, susceptibles de constituer de bons géniteurs pour leurs filles. Le dernier stade de leur vie est celui de Matriarche, où elle endossent le rôle de leaders et conseillères.

Culture[]

L'espérance de vie des Asari leur octroie une certaine "visibilité à long terme" par rapport aux autres espèces. Face à une race ou situation inconnue, les Asari peuvent consacrer davantage de temps à l'observation et à l'étude avant d'agir. Par ailleurs, elles n'hésitent pas à investir du temps ou de l'argent dans des projets qui nécessitent des décennies, voire des siècles, pour s'avérer rentables. Il n'est d'ailleurs pas rare que les décisions des Matriarches paraissent incompréhensibles aux yeux des autres races tant que leurs plans mûrement réfléchis n'ont pas porté leurs fruits. Dans les relations interstellaires, cette attitude se manifeste par une politique de centrisme tacite. Les Asari cherchent instinctivement à maintenir l'équilibre des pouvoirs économique, politique et militaire.

De tout temps, les Asari ont étendu leur influence par leur supériorité culturelle et intellectuelle. Elles invitent les nouvelles espèces à rejoindre la communauté galactique en sachant que leurs idées et leurs convictions finiront invariablement par se propager.

Gouvernement[]

Les Asari n'ont adopté que tardivement le concept de gouvernement mondial. Leur planète d'origine, Thessia, a longtemps été constituée de confédérations de villes républicaines peu structurées, comparables aux puissantes cités antiques de la Méditerranée. Prônant le consensus et le compromis, la culture Asari n'a pas favorisé le développement de grands centres de population. Au lieu d'accumuler les richesses, les Asari ont préféré commercer librement. De même, plutôt que d'entrer en conflit pour des divergences d'idées, elles ont cherché à se comprendre.

C'est à l'ère du développement de la communication que les cités Asari se sont rapprochées : les échanges sur Internet ont fini par se muer en démocratie numérique. La société Asari n'élit pas de représentant politique, elle est dotée d'un corps législatif global et unique auquel tout citoyen peut participer. Les débats politiques ont lieu à toute heure de la journée dans des salons de chat officiels et sur des forums modérés par l'intelligence virtuelle. Tous les aspects de la politique y sont abordés en permanence. Lors des débats, l'opinion des Matriarches est écoutée avec le plus grand respect ; c'est elles qui remportent bien souvent les suffrages.

Organisation militaire[]

L'armée Asari ressemble plus à des conglomérats de guerrières tribales qu'à une armée de terrain uniforme. Il n'existe aucune structure à l'échelle nationale : chaque communauté s'organise comme bon lui semble pour constituer une unité qui lui est propre et placer à sa tête une meneuse élue par ses troupes. Les unités originaires de grandes cités sont nombreuses et bien équipées, tandis que celles qui proviennent de petits villages ne sont parfois constituées que de quelques guerrières dotées d'armes rudimentaires. Les Asari n'ont pas d'uniforme et s'habillent comme elles l'entendent. Il ne s'agit pas pour autant d'une milice irrégulière : celles qui servent leur espèce au sein de l'armée le font à plein temps et de façon professionnelle.

En général, une "chasseresse" Asari est à l'âge de Demoiselle de son cycle de vie et a passé 20 à 30 ans à pratiquer les arts martiaux. Les Asari choisissent de devenir guerrières à un âge relativement jeune ; dès lors qu'elles prennent cette décision, leur éducation est entièrement consacrée à l'entrainement du corps et de l'esprit dans ce but. A la fin de leur carrière, les Asari sont de redoutables tueuses.

Les chasseresses se battent en solo ou à deux, en fonction des tactiques de prédilection de leur ville d'origine. En combat singulier, elles sont quasiment invincibles. Chacune d'entre elles possède une grande intelligence tactique, un œil de prédateur ainsi que la grâce et l'agilité d'une danseuse. Les pouvoirs biotiques sont répandus chez les Asari et leur utilisation fait partie de la formation des chasseresses. Toute lacune dans ce domaine équivaut à une exemption pure et simple.

Vives et mobiles, les guerrières Asari se révèlent cependant bien moins adaptées aux déluges de feu des guerres modernes que les Krogans, les Turiens ou les Humains. En faible effectif, dépourvues d'armures lourdes et d'unités d'appui au feu, elles sont quasiment incapables de mener une guerre conventionnelle, surtout en position défensive. En général, les unités Asari sont donc cantonnées aux missions spéciales : telles les kunoichi japonaises, elles excellent en matière d'embuscade, d'infiltration et d'assassinat.

Pour citer une célèbre réplique turienne : "les Asari sont les meilleures guerrières que compte la galaxie. Quelle chance que la galaxie en soit si avare."

Religion[]

La principale religion Asari est une croyance panthéiste appelée "siarisme", terme signifiant à peu près "tout est un". Les fidèles de cette religion s'accordent sur certains principes de base : l'univers est une conscience et toute vie qui s'y trouve constitue une facette d'un grand tout ; la mort est la fusion de l'énergie spirituelle avec cette conscience universelle supérieure. Les siaristes ne croient pas spécifiquement en la réincarnation, mais ils pensent que l'énergie qui retourne à la conscience universelle après la mort finit effectivement par intégrer une nouvelle enveloppe physique.

Le siarisme devint populaire quand les Asari quittèrent leur planète d'origine et découvrirent leur capacité à "fusionner" avec quasiment toute forme de vie. Beaucoup voient en cette aptitude la preuve que toute vie est fondamentalement similaire. Les prêtresses siaristes se considèrent investies du devoir de restaurer l'unité entre les fragments disparates de la conscience universelle.

Avant l'avènement du panthéisme siariste, les religions asari étaient aussi diverses que leurs opinions politiques. Le culte de la déesse Athamé est l'une des rares religions monothéistes survivantes. A l'instar, des Asari elles-mêmes, la divinité revêt cependant trois aspects distincts : Demoiselle, Matrice et Matriarche.

Biologie[]

Les Asari possèdent un système cellulaire doté d'étonnantes propriétés régénératrices : elles ne guérissent pas plus vite que les autres espèces, mais elles peuvent en revanche vivre plus de 1 000 ans.

Techniquement dépourvues de sexe, les Asari ne sont pourtant pas asexuées. Chacune d'entre elles transmet deux exemplaires de son code génétique à sa descendance lors du processus de reproduction asari, la fusion.

Au cours d'une fusion, une Asari harmonise son système nerveux avec celui de son partenaire (sans considération pour le sexe ou l'espèce de ce dernier) à l'aide d'impulsions électriques transmises par simple contact. Pendant toute la durée du processus, les deux corps sont unis et ne forment plus qu'un seul et unique système nerveux.

Ce mode de reproduction bien particulier est la raison pour laquelle les pouvoirs biotiques des Asari sont si développés: leur extraordinaire capacité à contrôler les impulsions nerveuses est remarquablement similaire à l'entraînement d'un biotique. Par ailleurs, elles pensent que leur progéniture acquiert les qualités génétiques du "père" biologique, mais aucun élément concret ne permet de confirmer cette hypothèse.

La vie d'une Asari est marquée par trois périodes distinctes au cours desquelles elle subit des changements physiologiques et biochimiques. Demoiselle, sa curiosité naturelle la pousse à explorer l'univers et à vivre de nouvelles expériences.

Vers 350 ans, voire avant si elle fusionne fréquemment, elle devient Matrice et ressent alors le besoin de se sédentariser pour élever ses enfants.

Enfin, elle atteint l'âge de Matriarche aux alentours de 700 ans, ou plus tôt si elle fusionne rarement. La Matriarche joue souvent un rôle de sage ou de conseillère vers laquelle se tournent les Asari plus jeunes pour bénéficier de ses siècles d'expérience.

Bien évidemment, une Asari n'est pas conditionnée par son âge biologique et reste libre d'agir comme elle le souhaite. Ainsi, il n'est pas rare de voir une demoiselle bien installée sur son monde d'origine, une matrice qui préfère travailler plutôt que bâtir une famille ou encore une matriarche totalement coupée de la vie communautaire.

Probatrices[]

Malgré le raffinement et la sophistication de la culture asari, le crime reste monnaie courante. L'ordre des probatrices est la solution imaginée par les Asari pour remédier à la criminalité la plus virulente.

Marginales et affranchies des lois, les probatrices forment une caste d'exécutrices qui opèrent presque exclusivement au sein du territoire Asari. Au cours de la dernière décennie, les probatrices ont démantelé à elles seules plusieurs dizaines d'organisations criminelles, d'obédience Asari ou non. D'emblée enclines à la subtilité, elles n'hésitent pas, néanmoins, à employer la force si la situation l'exige.

Rompues à tous les arts du combat, biotiques puissantes, adeptes de l'ascétisme, impitoyables et pleines de ressources, les probatrices sont un objet d'admiration autant que de crainte au sein de la société Asari.

Bien qu'en général, les probatrices opèrent en solitaire, leur efficacité procède de l'immense corpus de connaissance auquel elles ont accès. Toute Asari appelée à rejoindre les probatrices justifie de plusieurs siècles d'expérience en matière d'enquête criminelle, de renseignements ou d'expertise militaire ; leur base de connaissances collective surpasse même celle des Spectres.

Les probatrices sont portées à l'indépendance ; elles ne sollicitent de l'aide que rarement, voire la dédaignent, puisqu'un tel niveau d'expertise et d'expérience se traduit en général par un égo surdimensionné. Les conflits d'intérêts sous-tendus par une telle arrogance ont contraint l'Ordre des probatrices à élaborer les Serments de subsomption ; en prêtant serment, les probatrices s'engagent à protéger les innocents, à châtier les criminels et à garantir les lois et les normes de la société Asari. Les Serments ont une vocation conservatrice : ils imposent aux probatrices de se soumettre à la distribution des pouvoirs en vigueur au sein de la société asari et préviennent un éventuel coup d'État. Néanmoins, l'éventualité d'une telle insurrection n'est jamais totalement écartée par les huiles Asari.

Le Troisième serment de subsomption est le plus contraignant de tous : il exige d'une probatrice qu'elle prête une allégeance qui surpasse les prescriptions du code de probation lui-même. En général, ce serment est invoqué lorsque la logique manichéenne des probatrices est contrainte d`admettre l'existence de nuances.

Manuscrits[]

L'époque de la colonisation interstellaire fut un véritable âge d'or culturel et spirituel pour les Asari. Durant toute cette période, les Matriarches étaient obsédées par la poursuite de la "connaissance ultime". C'est dans l'espoir d'accéder à ce degré supérieur de sagesse et d'illumination qu'un petit groupe décida de quitter Thessia.

En l'espace de quelques années, vingt-huit Matriarches quittèrent Thessia sans destination à l'esprit ni projet de retour. Six finirent par revenir, vingt-et-une disparurent sans laisser de traces. De la dernière, dame Dilinaga, on retrouva le corps ainsi que plusieurs écrits disséminés durant son périple.

Ces textes devinrent immédiatement un objet d'études et de vives discussions. Plusieurs centaines d'anthropologues et d'historiennes analysèrent les manuscrits et élaborèrent des hypothèses sur leur signification et leur importance pour la race Asari. Pendant plusieurs générations, ils furent conservés à l'hôtel de ville de Thessia, haut lieu de la recherche et du savoir Asari. Il y a moins d'un siècle, ces documents ont finalement été mis à disposition du public et sont désormais conservés au musée Farinah sur Thessia, dont ils constituent la plus belle pièce.

Note : Cette information est issue des fichiers de données de Mass Effect 1 mais n'apparaît pas en jeu.


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